Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis.
1805 - Les hostilités entre la France d'un côté, l'Autriche et la Russie sont déclenchées, mais pour l'aristocratie, dans les grandes villes et à la cour, la vie continue avec ses mondanités et ses petits scandales. Le prince André Bolkonski rêve de gloire et s'engage dans l'armée du Tsar. Il est gravement blessé à la bataille d'Austerlitz…
À Bourg-Fidèle, petit village des Ardennes (pendant la guerre), il est devenu de plus en plus difficile pour Clovis Parizel, ouvrier de fonderie, de nourrir sa famille. Un jour, il arrive à son dernier sac de patates. Sa femme, Mathilde, lui conseille d'aller voir les Guignard, parents d'un camarade de guerre prisonnier en Allemagne, pour leur apporter la lettre qu'il a reçue de leur fils et leur demander quelques patates. D'abord hésitant quant à cette idée, c'est sur une suggestion de son beau-frère, douanier, qui lui conseille de se les faire envoyer par chemin de fer, qu'il décide finalement de passer en zone libre. Sans laissez-passer, il est obligé de descendre du train en arrivant en zone libre mais ayant oublié son chapeau, il parvient à remonter dans le train, pendant que les Allemands lui tournent le dos.
En partant de l'étude du cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique de la vie d'une ville française entre 1940 et 1944. Le film élargit son propos factuel à toute l'Auvergne mais comporte aussi des témoignages de personnalités ayant joué un rôle important pendant la guerre (militaires, hommes d'état, témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne.
Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d'Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. L'armée française décide de le rayer de la carte.
Le film Les Camisards retrace l'épopée des Camisards, ces groupes de protestants cévenols (qui sont majoritairement des paysans et ouvriers de la soie) qui combattirent les dragons de Louis XIV quelques années après la révocation de l'Édit de Nantes. Le récit va de la formation de leur groupe à la suite de Gédéon Laporte, jusqu'à leur défaite à Pompignan.
En 1956, pendant la guerre d'Algérie, March, Charpentier et Dax, des réservistes, se retrouvent dans un bataillon disciplinaire. Ils sont alors pris dans les engrenages de la guerre, de la torture et de la mort. Le commandant Lecoq doit constituer une unité d'élite avec les réfractaires, dont les motivations politiques sont diverses.
Mai 1940 : le film commence dans la petite ville de Fumay dans les Ardennes au début de l'offensive allemande à travers la Belgique. On voit passer des réfugiés belges dans un climat très calme et sous un grand soleil.
À la fin du XVIII siècle, un petit garçon et une petite fille, jouant dans la campagne enneigée, rencontrent une bohémienne. La scène s'interrompt là mais on apprend par la suite ce qui se passe : la bohémienne leur a prédit que la fille deviendrait princesse et que le garçon connaîtrait la fortune et la gloire dans un monde nouveau. Les deux enfants se sont mariés par la suite et sont les deux protagonistes adultes du film : Nicolas Philibert et sa femme Charlotte. Leur destin a changé de cours quand il a tué un baron trop empressé auprès d'elle.
En France occupée, dans un petit village, une jeune fille recueille un aviateur anglais légèrement blessé et l'installe, en cachette de ses parents, farouches pétainistes, dans le grenier de sa ferme. Nanette sent vite s'éveiller en elle des sentiments encore inconnus, désir, amour, au contact de cet homme, jeune, beau, qui lui explique que les idées qu'elle a acquises à l'école sur les Anglais et les Allemands sont fausses. Et les journées s'écoulent, heureuses. On oublie presque que la guerre dure depuis quatre ans déjà. Un jour, l'Anglais décide de prendre contact avec un groupe de résistants par l'intermédiaire de monsieur Flouret. Nanette, habituée à la présence de son homme-jouet, furieuse de le voir s'éloigner d'elle, le dénonce à la police. Alors surgit l'invraisemblable : « l'Anglais » lui apparaît revêtu de l'uniforme du chef des SS. Comme elle demeure stupéfaite, le « faux-anglais vrai-allemand » explique à Nanette qu'il s'est servi de son amour et de sa haine de petite fille pour débarrasser la région des maquisards, des résistants qu'elle lui a inconsciemment livrés. Il fait ensuite rassembler la population du village et ordonne à Nanette, compromise, de donner l'ordre d'exécution. Celle-ci éclate en sanglots. Vingt ans plus tard, l'Allemand revient sur les lieux du massacre. Nanette, prématurément vieillie et méconnaissable, le tue.
En avril 1961, dans le massif de l'Aurès, un commando, formé d'appelés bretons, affronte un groupe de l'Armée de libération nationale : il fait un prisonnier algérien. Le soldat français blessé au cours de l'accrochage, instituteur dans le civil, se rappelle les événements qu'il a vécus avec ses camarades au cours des derniers mois : leur opposition à la guerre en Algérie les a conduits dans un camp réservé aux insoumis ; il se remémore la façon dont leur chef a su les transformer, de jeunes Bretons antimilitaristes qu’ils étaient, en redoutables chasseurs de fellaghas, prêts à tuer et y prenant goût. Tous sauf lui, cèdent progressivement à l'escalade de la violence.
En France, sous l'occupation nazie, une maison close est le lieu de plaisir des officiers allemands venus se divertir et le centre d'attention de la Gestapo tandis que la Résistance s'organise par le biais de la mère-maquerelle et de ses filles.
Lors de la débâcle de juin 1940, la septième compagnie de transmission est réfugiée dans un bois. Trois hommes sont envoyés dans un poste d'observation : les soldats Pithivier (Jean Lefebvre) et Tassin (Aldo Maccione) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy). Ceux-ci établissent une liaison téléphonique entre leur position d'observation et le bois où la 7e compagnie est regroupée. Malheureusement, le fil téléphonique passant sous la route est soulevé par une branche et est rapidement repéré par une colonne allemande qui encercle la 7e compagnie et la fait prisonnière. Seul le trio Pithivier, Tassin et Chaudard parvient à s'échapper.