Marie, mère de famille, accepte d'aider une jeune voisine à se débarrasser d'un enfant non désiré. Encouragée par le succès, elle entame un processus qui en fera une faiseuse d'anges, et une femme adultère. Mais la dureté de la vie sous le régime de Vichy la rattrape, elle est dénoncée par son mari et finira guillotinée pour l'exemple.
Chronique de la détention de Napoléon sur l'ile de Sainte-Hélène, ses relations avec son entourage et ses affrontements avec Hudson Lowe, le gouverneur britannique.
Le film évoque les derniers jours de Marie-Antoinette d'Autriche interprétée par Ute Lemper, de son procès à son exécution. Il fut tourné lors des célébrations du bicentenaire de la Révolution française. Sur un scénario d'Alain Decaux et d'André Castelot reposant sur les minutes du procès de la reine, L'Autrichienne est en grande partie un huis clos (scènes du procès, et à la Conciergerie), ponctué de séquences en flash-back.
France retourne au Cameroun où elle a grandi lorsqu'elle était enfant et se remémore cette période vingt ans après. Son père, commandant d'un poste de gouverneur à Mindif, dans le nord du pays, tente tant bien que mal d'organiser la présence coloniale française. Sa jeune femme vit plus difficilement l'Afrique, notamment ses tâches de maîtresse de maison, bien qu'elle soit aidée par Protée, un « boy » instruit et intelligent qui souffre en silence de la situation de son peuple. France, leur fille de cinq ans, très proche de Protée, observe avec sensibilité le pays et les hommes qui changent : tensions et désirs dans une Afrique qui vit ses derniers moments de colonialisme.
L'histoire d'une famille noble et éclairée, celle du Comte Savinien de Kerfadec (Philippe Noiret), lors des grandes révoltes chouannes dans les campagnes vendéenne et bretonne. L'histoire de ses trois enfants, déchirés entre le souffle révolutionnaire et la résistance épique des blancs face à la montée de la République. D'un côté, on trouve Tarquin (Lambert Wilson), républicain acharné que Kerfadec a recueilli à l'âge de dix ans, de l'autre, Aurèle (Stéphane Freiss), fils légitime du Comte dont la défense de la monarchie devient le cheval de bataille. Trouvant prétexte durant ces révoltes, ils se déchireront en vérité pour l'amour de la belle Céline (Sophie Marceau), jeune femme recueillie au berceau par Kerfadec et élevée en même temps qu'eux.
En mars 1954 à Hanoï, le journaliste américain Howard Simpson réalise un reportage sur la guerre d'Indochine. Il se lie d'amitié avec plusieurs militaires français et apprend, à leur côté, le début de l'attaque contre le camp retranché de Diên Biên Phu. Il voit là l'occasion d'obtenir les premiers scoops pour son journal. Il entre en contact avec un journaliste français de l'AFP afin de faire confirmer ses informations.
Le film propose une sélection des actualités du régime de Vichy (d'août 1940 à août 1944) montée de manière chronologique. Aucun commentaire ne les accompagne. Le film « n'en a pas besoin », comme l'a expliqué Chabrol lors de la présentation de son travail.
Début XX siècle. Henri Fortin, accusé à tort d'avoir tué son patron, le comte de Villeneuve, est condamné au bagne. Sa femme Catherine nomme son fils Henri, anciennement appelé Léopold. Elle se réfugie avec leur fils Henri dans la région d'Arromanches, chez un aubergiste grippe-sou.
L'année 1773 : le XVIII siècle peaufine son dernier acte. Louis XV s'apprête à quitter la scène, et en coulisses, déjà, Louis XVI se prépare. C'est le temps des grandes idées, et des mauvais sujets. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, fils d'horloger, horloger lui-même, trouvait avec Voltaire que les pendules de son temps retardaient dangereusement. Il allait s'employer à les remettre à l'heure...
Le film présente le point de vue d'une aristocrate anglaise, Grace Elliott, pendant la Révolution française. C'est une amie proche du duc d'Orléans (Philippe Égalité).
Albert Dehousse s'enivre depuis son enfance de romans héroïques, vivant par procuration dans un monde imaginaire. Sa vie n'est malheureusement pas aussi exaltante dans la petite ville paisible du Nord de la France où il réside avec sa mère qui vit dans la mémoire d'un père disparu, officiellement héros de la Grande Guerre, mais en fait alcoolique invétéré. La Seconde Guerre mondiale passe sans même y laisser de traces, ôtant peut-être à Albert l'occasion justement de devenir un héros. Il laisse donc son mariage de côté et monte à Paris où l'on célèbre les héros de la Résistance française.
Dans les années 1950, Jacques, un instituteur de province, se rend comme tous les ans en compagnie de son épouse Louise et de ses enfants (Françoise et Lucien) dans la petite ville où il a vécu durant l'occupation allemande pour y faire un numéro de clown. Quand André, un industriel, le meilleur ami de Jacques se rend compte que Lucien ne s'amuse pas beaucoup pendant le spectacle, il l'emmène à l'extérieur de la salle de spectacle afin lui raconter l'histoire qui a provoqué cette vocation de clown chez son père.
Après la défaite de Waterloo, les Anglais exilent Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène, île minuscule perdue au milieu de l'Océan Atlantique. C'est ainsi que l’Empereur déchu, qui a eu l'Europe à ses pieds, se retrouve étouffé dans un lieu au climat hostile, où il devra rester jusqu'à sa mort. C’est là qu’il dicte ses mémoires et se construit son mythe.
Le film, à travers le destin croisé de plusieurs personnes, retrace les évènements qui ont mené au massacre du 17 octobre 1961 à Paris, où plusieurs dizaines à centaines de Nord-Africains furent tués par la police lors d'une manifestation pacifique en faveur de l'indépendance de l'Algérie et contre le couvre-feu auquel ils étaient astreints.