Themes L'adolescence,
L'enfance,
Maladie,
La musique,
La prison,
Sexualité,
Le suicide,
Le viol,
Adaptation d'une œuvre littéraire de science-fiction,
Le futur,
Lié à la musique classique,
Folie,
Politique,
Dystopique
Orange mécanique (A Clockwork Orange) est un film d'anticipation britannico-américain écrit et réalisé par Stanley Kubrick, sorti sur les écrans en 1971.
Adapté du roman d'Anthony Burgess, L'Orange mécanique (A Clockwork Orange dans son édition originale britannique de 1962), il est à classer dans les films d'anticipation, mais peut également se voir comme une satire de la société moderne. Ici, c'est la vision d'une cité urbaine où les jeunes ont pris le pouvoir qui est présentée au spectateur. Le film est aussi un peu futuriste, très violent, très psychologique, avec un côté drôle et parfois dramatique. Dans ce film, Stanley Kubrick semble surtout privilégier le climat malsain et dérangeant qui se dégage, ainsi que le côté viscéral, plutôt que la violence visuelle.
Alex DeLarge, un sociopathe qui s'intéresse au viol, à la musique classique et à l'« ultraviolence », dirige un petit gang de voyous (Pete, Georgie et Dim), qu'il appelle ses « droogies » (qui provient du slave « drug », signifiant « ami » ou « camarade »). Le film est la chronique de l'action criminelle du gang, puis de la tentative de réhabilitation d'Alex via un conditionnement psychologique controversé. Alex narre à la première personne l'action du film dans le langage nadsat, un argot anglo-russe (inventé par Anthony Burgess).
Stanley Kubrick décrit son film en décembre 1971 dans Saturday Review comme « une satire sociale traitant de la question de savoir si la psychologie comportementale et le conditionnement psychologique sont de nouvelles armes dangereuses pouvant être utilisées par un gouvernement totalitaire qui chercherait à imposer un vaste contrôle sur ses citoyens et en faire à peine plus que des robots. »
Orange mécanique a été sélectionné par le National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ». En 2008, l'American Film Institute l'a placé à la quatrième place des dix meilleurs films d'anticipation américains dans son classement AFI's 10 Top 10.
L'affiche du film a été créée par le peintre Philip Castle et le designer Bill Gold.
[...]Voir plus...Synopsis
En Angleterre, dans un proche avenir, Alex DeLarge (Malcolm McDowell), jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (qu'il appelle la plupart du temps « Ludwig Van »), spécialement la 9e symphonie, est obsédé par le sexe (« des parties de ça-va-ça-vient » dit-il) et adepte de la violence (« ultraviolence » dans son propre jargon).
Acteurs